Le blues de Jack...

Publié le 19 Novembre 2014

Le blues de Jack...

Ce soir, c'est avec une attention quasi religieuse que je me suis attelée à la préparation de la toute première soupe au potiron de l'AMAP.

Car voilà plusieurs semaines que les courges ont envahit les étales des maraîchers. Avec en star absolue et roi des soupes d'automne, le potiron.
Suivi de près par la célèbre citrouille que l'on transforme en Jack'o lanterne pour le 31 octobre.


En bonne amapienne, j'ai fidèlement attendu le potiron pour ma première soupe, mais également l'incontournable courge-spaghetti. Celle que nous faisons avaler sournoisement à nos enfants copieusement arrosée de parmesan. La première fois, ils s'y jettent naïvement et osent à peine affronter la toute-puissance maternelle : t'es sûre que c'est des pâtes, maman?
La seconde fois, ils voient arriver l'assiette devant eux, un air suspicieux, goûtent et hurlent : ah! Ça y est! Je me souviens!!
Donc, pour la troisième fois, soit ils apprécient bon gré, mal gré, soit il faut ruser un peu plus...


J'ai également attendu la butternut, fabuleuse en purée avec un léger goût de noisette. Savez-vous que les chefs de restaurant gastronomique la servent? Bon, ok, ils servent aussi la purée de pomme de terre, et moi, même avec toute ma bonne volonté, je n'ai toujours pas égalée celle du chef deux étoiles de Busnes...
Et que dire de la potimarron? Et du pâtisson, délicieux farci?
J'ai attendu...
Certe, la saison a été décalé, avoir des fraises et des tomates jusqu'en octobre, par chez nous, ce n'est pas commun... Mais bon... J'ai attendu et fièrement résisté aux affres de la moyenne et grande distribution, et même du marché, loyale jusqu'au-boutiste. En me disant -il faut être honnête- que 1 fois par semaine dans le panier de l'AMAP, ce serait amplement suffisant pour ma tribu...
J'ai attendu, et Halloween est passé, et novembre est arrivé (le 3, hein, le 2, c'était encore l'été) et toujours pas l'ombre d'une courge dans notre panier...
Alors le verdict est tombé : pas de courge cette année, un peu de potiron, mais c'est tout. Le reste n'a pas suffisamment bien pris...
Ce sont les durs affres de la culture et les aléas bien connus de l'amapien. Il y a deux ans, c'était les choux qui avaient été dévastés, personnellement, ça ne m'avait pas manqué et permis de mieux supporter l'année dernière où nous avions bien été servi! Chacun son tour ;-)

Rédigé par SCRIBUS AMAPIEN(NE)

Publié dans #Idée Recettes

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